Cohorte RaDiCo-COLPAC
Cohortenationale sur l’épidémiologie, l’hétérogénéité clinique et génétique du syndrome « LowPhospholipid-Associated Cholelithiasis (LPAC) »
Investigateur Principal: Christophe Corpechot
Filière de santé Maladie Rare: FILFOIE
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Description et besoins :
Le syndrome LPAC (LowPhospholid-Associated Cholelithiasis) est une forme rare et symptomatique de lithiase biliaire intra-hépatique de cholestérol du sujet jeune (< 40 ans) d’origine génétique, récidivant de manière caractéristique après cholécystectomie et répondant souvent favorablement à un traitement par acide ursodésoxycholique (AUDC). Le syndrome LPAC est associé à une concentration de phospholipides dans la bile anormalement basse. Il touche préférentiellement les femmes entre 20 et 40 ans et est souvent associé à des antécédents de cholestase gravidique. Des antécédents familiaux de lithiase biliaire symptomatique sont présents dans 40% des cas et une mutation germinale (le plus souvent de type faux-sens et hétérozygote) du gène ABCB4, qui code le transporteur biliaire des phospholipides MDR3, est retrouvée dans 30% à 50% des cas. En dehors de ABCB4, il n’y a pas d’autre gène de prédisposition actuellement identifié. La prévalence de la maladie n’est pas connue et son expression clinique est variable, allant de la forme micro-lithiasique répondant bien à l’AUDC à l’empierrement calculeux des voies biliaires responsable d’angiocholites aiguës récidivantes. Certaines formes, plus rares, peuvent se compliquer de cirrhose et d’autres de cholangiocarcinome. Le syndrome LPAC est donc une maladie rare, hétérogène sur le plan clinique et génétique, dont l’évolution et le pronostic ne sont pas prévisibles et dont la prévalence dans la population générale reste inconnue
Bénéfice attendu :
La mise en place de cette cohorte a pour objectifs d’inclure des données rétro- et prospective, de patients atteints de LPAC syndrome, dont le but est de : 1) définir les bases épidémiologiques de la maladie ; 2) mieux préciser le spectre clinique et pronostique de la maladie ainsi que sa réponse au traitement par AUDC, et 3) établir une grande banque d’ADN génomique qui permettra de caractériser l’hétérogénéité génétique de la maladie et de découvrir de nouveaux gènes de prédisposition. Ce projet devrait permettre d’améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients et d’identifier de nouveaux mécanismes impliqués dans la physiopathologie de la lithiase biliaire.
Engagement de RaDiCo :
La participation et l’expertise demandées à RaDiCo concernent à la fois les aspects de recherche clinique, des systèmes d’information et des activités transversales liées à la cohorte, notamment juridique et réglementaire. Plus particulièrement, RaDiCo-COPLAC bénéficie de l’aide de RaDiCo pour son positionnement international ainsi que pour le développement de partenariats avec le secteur privé. Enfin, l’un des atouts majeurs de RaDiCo réside également dans le développement de standards de qualité homogènes pour le recueil, la mesure et l’analyses des données dans cedomaine des maladies rares.
La participation et l’expertise demandées à RaDiCo concernent à la fois les aspects de recherche clinique, des systèmes d’information et des activités transversales liées à la cohorte, notamment juridique et réglementaire. Plus particulièrement, RaDiCo-COPLAC bénéficie de l’aide de RaDiCo pour son positionnement international ainsi que pour le développement de partenariats avec le secteur privé. Enfin, l’un des atouts majeurs de RaDiCo réside également dans le développement de standards de qualité homogènes pour le recueil, la mesure et l’analyses des données dans cedomaine des maladies rares.